Croisière 2015 : un aller simple pour le chantier EVANS à Migennes
28 juillet :
Notre destination est la Bourgogne, plus exactement le chantier naval EVANS à Migennes.
Après une mise en concurrence avec un cahier des charges précis
(photos, description du travail attendu) entre plusieurs entreprises pour repeindre
entièrement Harriet, j’ai retenu ce chantier à Migennes (devis
très détaillé et bon feeling pendant la visite sur place).
J’ai donc passé un contrat avec le chantier EVANS situé sur
les bords de l’Yonne, pour refaire entièrement la peinture de Harriet.
Renseignements pris à droite et à gauche, ce chantier a très
bonne presse sur l’eau en France et même à l’étranger.
Cette année, nous ne sommes que trois comme l’année dernière,
mon épouse, ma sœur et votre serviteur. Nous partons après
le déjeuner avec un vent assez fort, vers 14h30. Il fait 21° et il
n’y a pas beaucoup de monde sur l’eau hormis un bateau école.
Notre étape ce soir sera Bougival juste après l’écluse.
Je marche sur le moteur tribord à 2200 trs/mn ce qui me donne une vitesse
de 10,5 km/h en Seine à contre-courant. Nous attendons une vingtaine de
minutes à Andrésy avant de prendre le petit sas après la
sortie d’un bateau de plaisance anglais. La bassinée se fait en douceur malgré le
vent. En passant devant Conflans Sainte-Honorine, j’aperçois la
nouvelle halte de plaisance en rive droite.
Quelques gouttes de pluie nous apportent un peu de fraicheur vers 17h00. Le Géronimo
nous trémate peu après. Nous avons 15 minutes d’attente à Bougival.
J’amarre le bateau pour la nuit en rive droite à la sortie de l’écluse
juste avant le pont, à 18h30. Un plaisancier Belge est déjà là,
mais il reste de la place. A cette halte dans le bras de Marly au PK 48,5, il
n’y a pas d’eau ni d’électricité.
29 juillet :
Ce matin, il n’y a que 13°C à 7h00, mais le ciel est bleu.
J’ai mis le chauffage en route car mes deux passagères ont froid.
Nous partons vers 8h30 et sommes trématés par le Mattariza juste
avant le pont de l’ile Saint-Denis. Nous passons ensuite l’écluse
de Suresnes sans soucis malgré le vent qui se lève et le ciel
qui devient gris. Nous avons juste 10 minutes d’attente avant de rentrer
dans le sas.
La traversée de Paris se fait tranquillement, il y a peu de navigation à cette
heure. A l’écluse de Port-à-l’Anglais nous somme à couple
de La Rose des Sables (sous pavillon belge avec un capitaine très sympathique),
juste devant le Cyclone. Nous attendons ensuite 1h30 à Ablon-sur-Seine.
Une seule écluse fonctionne et il y a beaucoup de trafic. En navigation,
nous croisons en rive gauche un abruti qui fait du feu malgré la sécheresse
que nous vivons cette année. Nous entrons au Port aux Cerises à Draveil,
PK 146,5, vers 17h30. L’amarrage se fait facilement dans une place exiguë car
il n’y a pas de vent. Merci Eole.
30 juillet :
Pas de navigation aujourd’hui. Le temps se met au beau et la température
est douce. Nous en profitons pour aller sur le marché de ce jeudi, raison
pour laquelle nous sommes restés. Celui-ci n’est pas à un
kilomètre du port comme indiqué par la capitainerie, mais à environ
deux bons kilomètres.
Une remarque sur les sanitaires mis à disposition des plaisanciers contre
redevance :
- peut nettement mieux faire.
Pas de VHF pour accueillir les bateaux et personne sur les pontons. La plaquette
publicitaire est mensongère car elle indique le canal 9 pour la VHF,
avant d’entrer sur le plan d’eau. Un point positif quand même,
le tarif est de 25 € pour nous la première nuit et de 12,5 € la
seconde (demi-tarif).
Le reste de la journée, après un bon repas, est consacré à ...
ne rien faire et à se laisser vivre.
31 juillet :
Le ciel est bleu, mais il ne fait que 13°C à 7h30. Je suis obligé de
mettre le chauffage en route, toujours pour les mêmes raisons. Nous partons
pour Melun après le petit déjeuner. Nous sortons du port sans
problème après un demi-tour limite (la place était réduite)
sans vent. Encore merci Eole.
Nous sortons du port juste derrière le Tom Pouce, bateau déjà rencontré à Melun
en 2009 au retour de notre croisière jusqu’à Auxerre avec
le Carpe Diem.
Il est 8h45 et déjà deux plaisanciers font leur apparition derrière
nous. Nous passons l’écluse d’Evry tout en douceur avec
eux. Un troisième plaisancier nous rejoint à l’écluse
de Coudray que nous passons après 15 minutes d’attente. Après
un appel téléphonique au gestionnaire de la halte de la Reine
Blanche, à Melun, on m’indique qu’il y a de la place. Le
ciel est toujours bleu, mais la température reste fraiche.
Nous sommes amarrés au pied de la Médiathèque, en rive
droite, pour le déjeuner. La température commence à s’élever
doucement. Une mention « très bien » pour cette halte qui
offre le Wifi, l’eau et l’électricité pour 7 € pour un bateau
d’une longueur inférieure à 10m et 12 € pour un bateau
d’une longueur supérieure à 10m. Merci Monsieur le Maire
de Melun.
Le point négatif, est qu’il n’y a qu’une seule borne
d’eau et d’électricité sur un quai long d’environ
200 m. Il faut choisir la bonne place, ... si elle est libre ou alors avoir
une très longue rallonge électrique... et un long tuyau pour l’eau.
01 août :
Ce matin, il n’y a aucune humidité. La température est
de 16,5°C à 8h00. Le ciel est nuageux, mais il n’y a pas de
vent. Nous passons l’écluse de La Cave avec un automoteur (Le
Futur) chargé de cartons compressés. Il ne s’est pas amarré,
malgré la réglementation qui stipule qu’il est obligatoire
de s’amarrer dans une écluse. Le ciel est toujours nuageux et
nous attendons le soleil.
A Héricy, il y a une halte en rive droite avec borne électrique
et la place pour deux bateaux. Nous passons l’écluse de Champagne
avec un automoteur et l’interdiction formelle de s’amarrer à l’échelle
(par haut-parleur), mais rien n’est prévu pour la plaisance. VNF
encaisse nos vignettes mais... . Nous sommes amarrés à Saint-Mammès à 12h30.
Le wifi n’est vraiment pas à la hauteur et la halte est complète
avec l’arrivée d’un bateau de 12m peu après nous.
Nous avons eu de la chance.
La canne à pêche du pêcheur (sur la photo) a déjà été volée
deux fois d’après l’information donnée par la gestionnaire
de la halte, d’où la tristesse lue sur son visage.
02 août :
Il fait beau et chaud aujourd’hui. C’est jour de marché et
nous ne naviguons pas. Après quelques courses et un bon repas, nous
profitons de la journée pour nous reposer sous un chaud soleil. L’après-midi
est consacré à regarder l’entrainement des jouteurs nautiques
juste devant notre amarrage.
03 août :
Il fait chaud et beau. Je complète mon plein de gazole vers 10h30, en
ajoutant 200 litres auprès des établissements Bouillet (01 64
23 00 83), juste face à la halte.
Le gazole m’est facturé 1,44€ le
litre ce qui somme toute reste raisonnable.
Au PK 80,5 en rive gauche, la bouée verte indique une péniche
coulée à peine visible sous la surface. Nous arrivons à Montereau-Fault-Yonne
vers 12h20 après le passage de l’écluse de Varennes-sur-Seine
avec un pousseur et un automoteur. La halte est complète et je me positionne
en bout de ponton des petits bateaux en attendant des jours meilleurs. Pendant
le repas, une place se libère au ponton principal et je m’empresse
de la prendre. Nous venons de quitter la Seine et sommes maintenant sur l’Yonne.
04 août :
Il a plu hier soir et cette nuit. Ce matin, la température est plus
supportable qu’hier. Nous faisons les courses après le petit déjeuner
sous un ciel qui se dégage progressivement. Je profite de l’après-midi,
sous un chaud soleil, pour monter sur les hauteurs qui dominent la ville, en
passant par les caves Saint-Nicolas. Le point de vue est superbe.
En fin de journée, une péniche hollandaise de 18 m sous pavillon
français, « le Baltic II » vient s’amarrer.
A 20h15, extinction des feux. Cet idiot, relié à la borne électrique
du ponton, a mis en fonctionnement son four électrique et ses plaques électriques.
Résultat, plus de jus à la borne. Sa seule excuse est que son
petit-fils est cuisinier. Encore un abruti qui se croit tout permis.
Cette consommation électrique ne pose probablement pas de problème à Deauville,
mais à Montereau-Fault-Yonne sur un petit ponton, ce n’est pas
la même chose. Heureusement, j’ai réussi à contacter
le gestionnaire de la halte, qui gentiment est revenu sur place pour régler
le problème. C’est toute l’installation du ponton qui était
disjonctée.
Un peu d’histoire à propos des caves Saint-Nicolas :
« Redécouvertes dans les années 1970, lors des travaux d’élargissement
de la RN 5 bis, les caves intriguent derrière leurs grilles... Durant
plusieurs années, vignerons et négociants y entreposèrent
leurs tonneaux jusqu’à la disparition du vignoble monterelais
au XIXe siècle. A côté de la station-service, la Cave aux
Contreforts servait encore il y a une trentaine d’années d’entrepôt
aux bouchers ».
Pour lire la suite, le lien est en bas de page ...
05 août :
La température est douce en partant ce matin, 21°C. Les horaires
de navigation sont désormais de 9h00 à 19h00 avec une heure d’arrêt
entre 12h30 et 13h30. A la première écluse, Cannes, les bajoyers
sont inclinés. Le canal VHF est le 69 jusqu’à Joigny. Je
navigue à 1800 trs/mn pour une vitesse de 9,5 km/h sur un seul moteur.
Nous nous arrêtons à Pont-sur-Yonne pour le déjeuner. Il
y a un ponton et suffisamment d’eau en rive gauche juste avant le pont.
Nous éclusons seuls jusqu’à Sens que nous atteignons vers
15h00. A notre arrivé, les plaisanciers déjà sur place
viennent nous aider pour l’accostage. Merci. Nous sommes amarrés
juste avant le pont.
L’électricité est gratuite. Il n’y a qu’une
seule borne (beaucoup de prises ne fonctionnent plus) et il est nécessaire
d’avoir de grandes rallonges, 70 m pour nous. Pour l’eau, un seul
robinet à environ 90 m, heureusement j’ai fait le plein avant
de partir de Montereau-Fault-Yonne.
La halte est totalement gratuite, merci Monsieur le Maire.
06 août :
La température est restée très élevée cette
nuit. Ce matin à 8h30, il fait déjà 21,5°C. Il n’y
a pas de vent et pas d’humidité sur et dans le bateau. Nous allons à l’Intermarché proche
de la halte (environ 800 m) pour faire quelques courses. A notre retour, nous
sommes seuls le long du quai.
L’après-midi s’étire doucement. En fin de journée,
trois bateaux dont le Baltic II (mauvais souvenir de Montereau) viennent nous
rejoindre. J’espère qu’il ne va pas se brancher et qu’il
ne fera pas sauter la borne. Incha’Allah.
Le ciel est toujours bleu et la température accablante.
07 août :
La température ce matin est fraiche, 19°C à 8h00, mais le
ciel est bleu et il y a du vent. Un premier bateau est déjà parti
pour Saint-Mammès, mais pour nous ce sera Joigny à la base « Locaboat »,
qui m’a confirmé qu’il pouvait m’accueillir en bout
de ponton. Nous appareillons en douceur vers 8h30. A l’écluse
de Villeneuve et à celle d’Armeau, les éclusiers ne répondent
pas aux appels VHF.
Je passe l’écluse d’Armeau avec un bateau de location « Le
Boat ». L’accueil est sympathique à Joigny ou j’ai
prévu de passer 2 nuits. L’impossibilité d’être
en bout de ponton qui condamne la descente à terre de mon épouse,
m’incite à ne rester qu’une nuit. Demain je partirai pour
Auxerre. La capitainerie m’offre les douches. Merci Joigny.
08 août :
Ce matin il fait 21°C à 7h30. Le ciel est un peu gris. Je prépare
le bateau pour partir en direction d’Auxerre. L’écluse n’ouvre
qu’à 9h00 mais une petite péniche sous pavillon anglais
démarre dès 8h30 pour parcourir les 2,5 km qui nous séparent
de l’écluse du Pêchoir.
Un petit vent nous accompagne dans l’écluse. Depuis Joigny, le
canal VHF est devenu le 12. Après l’écluse d’Epineau,
je trémate le bateau anglais qui va s’arrêter à Migennes.
Sur le canal de dérivation entre l’écluse de Raveuse et
Gurgy, il y a une quantité impressionnante d’arbres qui ont été abattus.
Le canal est nu. Un léger choc sur la coque au PK 12 (un rondin de bois) me réveille
de la torpeur qui m’envahit en naviguant à 6 km/h. Je passe ensuite
l’écluse de Moneteau en ayant déjeuné en navigation à 2
km/h entre 12h30 et 13h30.
Le Locaboat de 15m qui m’accompagne a bien du mal à entrer dans
l’écluse. Il n’y a que deux jeunes adolescents à bord.
Les parents, des allemands, sont partis se promener en vélo. Il a fallu
que j’élève la voix (et dieu sait qu’elle est forte)
pour qu’ils interviennent car ils confiaient l’amarre avant du
bateau à un gamin d’à peine 10 ans qui n’avait visiblement
pas la force nécessaire pour le retenir pendant la bassinée montante,
le père se contentant de regarder.
Des inconscients qui n’ont pas fait réagir l’éclusier
pourtant responsable (il en a probablement vu d’autres).
Il y a beaucoup de circulation, des locations, et nous sommes obligés
d’attendre à chaque écluse jusqu’à Auxerre.
A la sortie de l’écluse de Boisseaux, quelle n’est pas ma
surprise de croiser le Callipyge, ex Carpe Diem, qui attend pour entrer dans
l’écluse. Il est pimpant dans une belle robe beige. Après
quelques échanges radio, j’ai appris que le bateau était
maintenant basé à Moret-sur-Loing.
J’en profite pour vous indiquer que j’ai augmenté mon vocabulaire
fluvial. Un bateau privé se dit « un privé » et un
bateau de location se dit « une boite ». Cela donne des échanges
radio entre écluses du type : « j’ai 2 boites et un privé qui
sortent ».
Nous arrivons à Auxerre vers 16h00 et je m’amarre à quai
avec 20 cm de marge devant et derrière. Heureusement le vent est nul
sinon l’amarrage aurait été impossible. En fin de journée,
nous avons droit à une petite pluie qui nous apporte enfin un peu de
fraicheur.
09 août :
Il y a eu un gros orage cette nuit et ce matin il continue à pleuvoir.
Nous ne naviguons pas aujourd’hui. La pluie s’arrête enfin
vers 13h00. La température est douce mais le ciel est gris.
Beaucoup de locations arrivent en fin de journée et cherchent une place
pour s’amarrer. Ils le font en rive gauche mais étant trop nombreux,
un bateau de 15 m (un Le Boat) décide de se mettre perpendiculairement à la
rive. Heureusement il n’y a pas de vent sinon... . Une péniche
de 25 m vient s’amarrer derrière moi après le déplacement
de 2 bateaux non habités par le responsable du port.
10 août :
Ce matin, enfin il fait très beau et la température est déjà de
21°C à 8h30. Nous faisons les courses à l’E-Leclerc
juste derrière le port avant qu’il ne fasse trop chaud. Le soleil
brille et les locations repartent les uns après les autres vers le canal
du Nivernais. Mais beaucoup sont restés pour visiter la ville et le
soir bien évidemment, le problème du stationnement se repose.
Pas moins de 8 bateaux sont arrivés en fin de journée.
A l’heure de l’apéritif, ou normalement la fraîcheur
devrait s’installer, il fait toujours 30°. Un petit peu d’air
nous accompagne quand même sur le pont pendant ce moment de convivialité entre
nous, l’apéro c’est sacré !
11 août :
Ce matin ciel bleu, pas de vent mais le baromètre indique 1003 hPa,
en hausse. Cela indique le beau temps qui revient. Nous partons vers 8h45 pour
l’écluse de La Chaînette. Il m’a fallu, de nouveau, baisser l’arceau
radar car le pont de la Tournelle juste avant l’écluse est trop bas.
Après 1h30 de navigation, nous avons déjà passé quatre écluses.
A la sortie de celle de Raveuse, trois bateaux de locations montants qui attendent,
sont agglutinés au milieu de la rivière, dans le mauvais sens.
A mon approche, on sent la panique dans les manœuvres pour libérer
le passage.
A 12h30, pour le déjeuner halte dans l’écluse de Bassou
qui est ouverte pour nous. Il fait de plus en plus chaud. Des locations, en
aval de l’écluse font des ronds dans l’eau, alors qu’ils
pouvaient aller à couple derrière les péniches. Cela leur
aurait permis de déjeuner tranquillement.
Nous finissons tranquillement de déjeuner et discutons longuement avec
l’éclusier en buvant le café.
En arrivant à l’entrée du canal de Bourgogne, une barge
en cours de dragage nous bloque le passage. Elle reste sourde à mes appels VHF.
En contactant l’éclusier par téléphone
(06 72 18 47 67), celui-ci obtient que le passage soit libéré pour
nous donner accès à l’écluse et au bassin. Le niveau
de l’Yonne a été remonté de 10 à 15 cm pour éviter
les risques de manque d’eau, ce qui entraine que je frotte légèrement
en entrant sous la voute de Laroche (l’antenne de la VHF).
Plus de peur que de mal, heureusement, celle-ci fonctionne toujours. Vingt
minutes plus tard nous sommes amarrés sur le plan d’eau.
La halte fluviale est gérée par la société de locations « Le
Boat », qui nous met les douches à disposition.
Ce sera le terme de notre voyage avant de laisser le bateau à la fin du mois
au chantier tout proche sur l’Yonne.
12 août :
Ce matin je prends le train à la gare de Laroche-Migennes pour retourner à mon
domicile et récupérer ma voiture. Comme nous allons passer environ
une semaine sur le plan d’eau sans naviguer, avoir un véhicule pour
visiter la région sera appréciable.
Je récupère aussi le chat de la maison ravitaillé par mes
voisins en notre absence. Ce sera une première pour lui sur le bateau.
Ce mercredi est une très belle journée très chaude, mais
peu après mon retour à Migennes en fin d’après-midi,
une mini tornade s’abat sur le plan d’eau avec des vents tourbillonnants
qui soulèvent beaucoup de poussière. Des vaguelettes de 25 à 30
cm apparaissent en quelques minutes. Le ciel est devenu noir, mais les écluses
divines n’ont pas été ouvertes. Heureusement le phénomène
a été très court.
J’ai dû refaire le pointage de ma parabole pour la télévision
car celle-ci ayant subi les assauts du vent avait perdu le pointage sur son satellite
préféré.
Du 13 août au 19 août 2015 :
Ayant la voiture, il est très facile de faire les courses et de rayonner
dans la région. J’en profite donc pour refaire le plein de Chablis
auprès du Domaine Jean Collet et Fils que je connais depuis 2009.
Sans oublier des balades à Tonnerre, Saint Florentin, Vézelay,
etc... ainsi que les parties de pétanques avec les riverains du plan d’eau.
Puis le 19 août, retour à notre domicile avant de revenir, quelques jours plus tard, vider
le bateau et l’emmener au chantier pour sa nouvelle peinture.
Pour cette croisière 2015, j’ai consommé environ 350 litres
de gazole. L’horamètre des moteurs indique :
- bâbord = 2387.3
- tribord = 2391.1
Soit depuis l’année dernière 68 heures moteurs (environ
320 km parcourus), pour une consommation de 4.7 litres à l’heure
en moyenne (par moteur). Cette année, beaucoup de bateaux privés
sous le pavillon britannique, et pratiquement aucun hollandais. A partir de
Saint-Mammès, énormément de locations. Il a eu quelques
restrictions de navigation sur le canal de Bourgogne et il a même été fermé peu
avant le 19 août par manque d’eau.
26 août :
Trois voyages auront été nécessaires pour vider le bateau.
Ce déménagement est indispensable du fait que toutes les fenêtres
et hublots vont être démontés pour la peinture et surtout
pour changer les joints d’étanchéité.
Départ du plan d’eau à Migennes à 14h30. Le temps
de passer l’écluse de Laroche, 5 minutes de navigation et nous voilà au
chantier. La sortie du bateau s’est faite une heure plus tard environ.
Harriet est maintenant à terre jusqu’à l’année prochaine
pour se refaire une beauté.
Les caves Saint-Nicolas
Vin de Chablis
Chantier Evans